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Innovation agricole et sécurité alimentaire

En Afrique Subsaharienne, les crises et les variabilités climatiques complexifient les conditions socio-économiques et la sécurité alimentaire des populations dont l’essentiel des...

Environnement et enjeux sanitaire

Les enjeux actuels de croissance et plus globalement de développement font de la santé un facteur de productivité. En milieu rural, les populations sont confrontées à des conditions de...

Gouvernance territoriale (GT)

Depuis des décennies, les politiques visant la promotion de la gouvernance locale dans une perspective d’aménagement du territoire en Afrique Subsaharienne n’ont pas eu le succès...

Pêche et aquaculture (PA)

Le poisson constitue la première source de protéine animale des populations de la Côte d’Ivoire avec une consommation annuelle, estimée à plus de 750000 tonnes/an. Entre 2014 et...

  • Innovation agricole et sécurité alimentaire

En Afrique Subsaharienne, les crises et les variabilités climatiques complexifient les conditions socio-économiques et la sécurité alimentaire des populations dont l’essentiel des revenus est tiré de l’agriculture. L’insécurité alimentaire est davantage ressentie dans les pays dont le système agricole est très tributaire des précipitations et de la température. Dans ce contexte, les agriculteurs en fonction des difficultés de production dans les territoires agricoles en crises arrivent à concevoir des mécanismes d’adaptation et/ou de résilience. Ainsi, le LAVSE analyse les mutations des systèmes agricoles qui ont cours dans les territoires ruraux, les difficultés de productivité agricole affectent la sécurité alimentaire des ménages, les mécanismes d’adaptation, les nouvelles formes de résiliences climatiques adoptées par les agriculteurs, les innovations agricoles endogènes, les facteurs de production, et l’agriculture urbaine et périurbaine dans le contexte d’approvisionnement des villes.

  • Environnement et enjeux sanitaire

Les enjeux actuels de croissance et plus globalement de développement font de la santé un facteur de productivité. En milieu rural, les populations sont confrontées à des conditions de travail particulièrement laborieux, associées à un manque de protection sociale. En milieu urbain, les nouveaux modes de production et de consommation, associés aux pratiques de gestion de l’environnement et du cadre de vie constituent un déterminant de santé. En référence à l’environnement, qu’il soit politique, économique, social ou relatif au cadre de vie,le LAVSE s’intéresse à la fois aux disparités de soins et de la maladie. Les travaux s’articulent autour de l’accessibilité aux établissements de santé, l’offre de soins, la recrudescence et l’incidence des pathologies, la résilience sanitaire des populations, les facteurs de risques sanitaires et les conditions d’accès à l’eau potable.

  • Gouvernance territoriale

Depuis des décennies, les politiques visant la promotion de la gouvernance locale dans une perspective d’aménagement du territoire en Afrique Subsaharienne n’ont pas eu le succès escompté en dépit d’important dispositif législatifs déployés. Les inégalités d’aménagement persistent avec notammentl’insuffisance d’infrastructure sociale de base. Par ailleurs, depuis les indépendances, les politiques foncières devant régir l’accès à la terre pour l’agriculture ne sont pas appliquées et respectées dans de nombreux pays en Afrique Subsaharienne malgré le fait que l’accès à la terre est le déterminant le plus fondamental des possibilités de revenu dans les zones rurales des pays en développement et en transition. Le LAVSE analyse ainsi les initiatives de développement et d’améliorationdes conditions de vie mise en place par l’Etat, les collectivités décentralisées et le secteur privé en tant qu’instrument de développement. Il travaille également au diagnostic territorial et à l’identification des besoins d’aménagement. Du point de vue de la gouvernance foncière, le LAVSE s’intéresse aux politiques en la matière, aux mécanismes d’appropriation foncière et leurs dynamiques, aux droits d’utilisation des terres qu’ils soient collectifs, coopératifs ou individuel.

  • Pêche et aquaculture

Le poisson constitue la première source de protéine animale des populations de la Côte d’Ivoire avec une consommation annuelle, estimée à plus de 750000 tonnes/an. Entre 2014 et 2020, la consommation apparente annuelle de poisson est passée de 14 kg/hab./an à 25 kg/hab./an. Pour répondre aux besoins de la population, le pays importe plus de 650 000 tonnes en complément aux productions locales de la pêche et de l’aquaculture. En effet, la production de la pêche maritime et continentale est en baisse constante depuis quelques années. Dans un contexte où la sécurité alimentaire, l’adaptabilité aux variabilités climato-environnementales, la dynamisation institutionnelle, l’augmentation de la production aquacole et l’épanouissement économique des populations rurales sont autant de challenges auxquels doit faire face le secteur halieutique en Côte d’Ivoire, l’État et les partenaires au développement ont entreprennent des initiatives en vue de développer le secteur aquacole. Sur le plan de la recherche, le LAVSE analyse les disparités d’aménagement et de production aquacole, mais plus globalement, la chaîne de valeur.